Le travail d’OSKI (Olivier Vilaire) reflète ses préoccupations sur la situation politique d’Haïti des trois dernières années, aggravées par des événements sociétaux marquants comme l’assassinat du Président Jovenel Moïse et plus personnels comme le meurtre d’un homme qui lui rappelle son père. Ces réflexions rejoignent la pratique curatorial de Joséphine Denis en abordant le trauma culturel et la question identitaire.
Les figures représentées dans les œuvres d’OSKI (Olivier Vilaire) évoquent des silhouettes fantomatiques qui déambulent dans des espaces dont les couleurs sont à la fois pâles et vives – qui expriment un ton aussi festif qu’inquiétant. D’autres de ses peintures, plus abstraites, dégagent une tension similaire qui semble annoncer une précipitation vers un éclatement et potentiellement vers un relâchement délirant.
En se livrant à cet élan créatif, l’artiste démontre une forme de résilience tantôt caractérisée par la dualité entre la réflexion méditative et l’action audacieuse en tentant de figer ce moment dans le temps – entre la commotion et l’extériorisation.
Le Livart remercie le Conseil des arts de Montréal et le Conseil des arts du Canada pour leurs soutiens financiers.
Présentation de l’artiste ici :