Xavier Ford-Legrand

Fondateur du collectif Les Mêmes-Cacaïstes et d’un espace de diffusion artistique éphémère nommé l’Espace des Mêmes, il œuvre dans le milieu de l’art actuel depuis une dizaine d’années. Il a terminé son Baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’UQAM en 2016. La collaboration et le partage avec ses pairs sont essentiels à son parcours. Sa pratique interdisciplinaire s’articule autour de la peinture, du collage, de la vidéo, de la musique, de l’écriture et de la photographie. Tous ces médiums lui permettent une forme de méditation spirituelle et poétique qu’on pourrait qualifier de haïkus visuels. Il cherche à me démarquer du flux omniprésent d’images en présentant des images qui se rapprochent du songe, de la rêverie, de la bande-dessinée! Pour Xavier Ford-Legrand, une image pertinente est une image à laquelle on doit revenir, qui fascine, qui piège le regard à aller plus loin. Deux fois lauréat d’une Bourse d’Excellence décernée par l’UQAM et gagnant du prix du jury (présidé par Pierre Dorion) à la Foire d’Art Contemporain de Saint-Lambert, il a notamment exposé ses oeuvres à la Maison de la Culture Maisonneuve dans le cadre de l’exposition collective « Pour ici ou pour s’emporter » en 2016, à plusieurs reprises à l’Espace des Mêmes en 2017, à la Galerie C.O.A en 2018 et à la Maison Symphonique avec le Musée Nomade Connectart en 2021.

Sa pratique picturale consiste en un heureux mélange de collage, de peinture, d’illusionnisme, d’arts numériques et d’arts d’impression. Il s’agit bien de l’acte de peindre, mais transposé à tous les moyens techniques disponibles pour composer des images inédites. Par la numérisation, le langage propre à la peinture trouve son chemin vers un logiciel de traitement de l’image. Diverses interactions de l’artiste, et on réimprime l’image modifiée sur un nouveau support physique. On vient ensuite découper cette image pour faire résonner les qualités plastiques d’un vieux livre de recette qui a pris l’eau, trouvé au grenier. On ré-intervient en peinture sur toutes les manipulations précédentes. On déchire le collage pour poser ses parties sur d’autres travaux en cours. Le tout se passe en format Lettre, mais se pense en format tableau. Lorsqu’une œuvre naît de ce chaos formel, il la numérise en haute résolution pour l’imprimer en grand format sur papier fine art.

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